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La maison des morts

De Sarah Pinborough chez Milady en 2016




"C’est une maison sur une île déserte où des jeunes attendent de savoir s’ils vont mourir. Arrachés à leur famille à la suite d’un diagnostic, ils vivent dans la crainte du moindre symptôme, car alors on les emmènera en pleine nuit au sanatorium d’où personne ne revient. Au dortoir 4, Toby et ses copains trompent l’angoisse comme ils peuvent, repliés sur leurs souvenirs d’avant la condamnation à mort. Jusqu’au jour où l’arrivée d’une nouvelle patiente va tout changer et redonner brusquement à Toby une raison de profiter de chaque jour et même d’espérer. Car l'on va tous mourir un jour ; ce qui compte, c’est comment on choisit de vivre."



Sarah Pinborough, une vraie artiste ! je l’ai connue avec Poison qui est une revisite d’un conte de fées. Une merveille aussi ! Enfin bon, parlons de ce livre. Il me fait penser à « nos étoiles contraire » qui est aussi à mon goût un bon livre. L’atmosphère de cette histoire est à la fois prenante et légère. Les protagonistes sont complets pas de chichi et autres idioties dans le genre ! c’est plaisant aussi.

Allons plus loin dans l’histoire, Gris, sinistre, élégant et qui brille, le contenu va sûrement m’intéresser. Aloooors… des enfants appelés Déficients enfermés dans une maison, surveillés par des infirmières, en attendant que leur maladie se déclare… guette les moindres symptômes dans l’angoisse…

Beaucoup de secrets dans ce lieu et une forme de société s’y créent. Les enfants qui sont coincés dans cette baraque lugubre ne sont pas livrés à eux même, par contre ils se sont créé leurs propres codes et se protègent entre eux, enfin entre « maisons ». Même s’ils sont solidaires dans les grandes lignes dans le fond c’est chacun pour soi et comprend parfaitement pourquoi dès les premières lignes de ce roman.

Toby et la nouvelle sont tout simplement justes et mignons -oui, je dis bien « mignon »-. Une belle histoire d’amour dans un lieu qui se veut horrible et lugubre. Comme une seule et unique porte de sortie dans un mouroir.

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